A vouloir trop brouiller la frontière entre le cinéma et le théâtre, Ichikawa semble rajouter un excès de théâtralité dans ce récit de vengeance shakespearien pour que certains passages deviennent indigestes et affectés. En dépit du manque de moyen, une étonnante virtuosité formelle de la part du réalisateur se distille à travers les expérimentations sur la couleur et la lumière sans oublier la magnifique composition géométrique des certains plans par la position de caméra et l'éclairage artificiel.
Edward
2013-02-13 21:52:51